Présentation

Qui suis-je ?
A cette question je répondrai : « Une personne passionnée, au parcours atypique».
Aussi loin que je me souvienne, je rêvais déjà de chevaux, avec cette très nette attirance pour les chevaux baroques, aux corps tout en rondeurs et aux longues crinières ondulées.


C’est donc en 2010, que mes rêves se sont concrétisés,
 avec la rencontre de BIGBOY,  
un Trait Poitevin Mulassier de 6 ans.
C’est avec lui que j'ai appris ce qu’est un cheval, son fonctionnement physique et psychologique. 
Il m’a enseigné à parler "cheval", il m’a forgé une assiette et a affûté ma curiosité équestre.



En 2012, l’idée d’acquérir un deuxième cheval a commencé à me trotter dans la tête et j’étais en pleine réflexion 
 sur la race du nouveau compagnon de BIGBOY…
Une fois de plus, rattrapée par mes rêves d’enfant, je me suis souvenue d’un épisode de l’émission « Grand Galop », tourné lors de la Feira de Golegã, présentant ce magnifique cheval:  le Lusitanien.
Je me rappelle parfaitement m’être dit : « Quand je serais grande j’irai là-bas ».
Il ne m’en a pas fallu plus, en novembre 2012, je pris l’avion pour le Portugal, direction la Feira da Golegã.

Sur place ce fut la révélation !
Des chevaux par milliers, plus somptueux les uns que les autres, des cavalières et des cavaliers si élégants, la foule, une atmosphère incroyable, aux milieux des nuages des châtaignes grillées, le tout sur fond de fado.
Dès lors, j’ai fait d’innombrables allers et retours au Portugal, principalement dans les régions d’Alentejo et Ribatejo, afin de découvrir, connaître, comprendre et m’imprégner du cheval Lusitanien et assouvir mon addiction à l’Art Equestre.


Lors de ces très nombreux voyages, je me suis rendue dans de nombreux élevages, j'ai fréquenté différentes écuries, observé le travail d’excellents cavalier et écuyers, rencontré de nombreuses personnalités 
m’ouvrant les portes sur le monde fascinant du Cheval Lusitanien.
J’ai découvert des équitations différentes toujours étroitement liées au cheval Lusitanien, notamment l’Equitation du 
Maître Nuno Oliveira.
Je me suis également initiée à d’autres disciplines équestres telles que l’Équitation de Travail. 

Au cours de l’un de mes très nombreux voyages, en 2013, j’ai fait une rencontre improbable, un véritable coup de foudre, un arrêt sur image que je n’ai jamais pu expliquer mais pourtant... 
Cette rencontre fut celle de Xeque-Mate, étalon Lusitanien, d’1m75 à la robe couleur or au charisme envoûtant et aux proportions surdimensionnées.
Je pense que mon entourage, doit encore ce souvenir de l’impact que cette rencontre a eu sur moi.

Après de 3 ans de pourparlers, de négociations et de rebondissements, Xeque-Mate RT me rejoignit enfin en France.
Rapidement rattrapée par mes rêves d’enfant de chevaux au chanfrein busqué et au regard de guerrier, 
j’ai entrepris de faire naître mes propres poulains Lusitaniens. 
C’est ainsi que mon élevage Lennye Lusitano a débuté, avec mes premières naissances en 2016.

Mes aspirations d'éleveuse
En matière d’élevage, mon choix se porte sur la naissance de poulains Lusitaniens typique, racés conservant cette silhouette baroque qui caractérise si bien la race du Cheval Lusitanien en privilégiant avant tout le mental.


Pour cela, j’étudie minutieusement les lignées. 
J’examine soigneusement les origines,
 prenant en compte la qualité génétique 
ainsi que la fonctionnalité des ascendants 
pour réaliser les mariages qui conviendront le mieux 
afin de répondre à mes exigences d'éleveuse et de cavalière.

Mes poulains, je les vois naître, je les observe grandir, évoluer et interagir dans le troupeau aux côtés de leur mère.
Le moment venu, je les éduque, prenant le temps nécessaire pour chacun d’eux en fonction de leur besoin connaissant déjà très bien leur personnalité puisqu’ils partagent mon quotidien depuis leur naissance.

Mes aspirations de cavalière

Chaque jour, je mets toute mon énergie pour devenir une meilleure personne de cheval,  continuellement améliorer ma communication avec mes chevaux en passant par une meilleure compréhension.
Il en va de même dans le travail, que ce soit monté ou à pied, je ne cesse d’approfondir mes recherches dans le but de pratiquer une équitation encore plus juste et de m'adapter au mieux aux dispositions physiques et mentales de mes chevaux, toujours avec respect, intégrité.
De cette manière, j'affine ma sensibilité équestre afin de travailler mes chevaux, 
du débourrage en passant par la Basse Ecole jusqu'à la Haute-Ecole, de manière sereine.

C'est ainsi que j'entends poursuivre avec passion mes activités d'élevage de Lusitanien et d'Art Équestre.
Histoire du Lusitanien
Le Cheval Lusitanien est également connu sous les appellations: Lusitano,  Pur-Sang Lusitanien ou cheval de Pur-Sang Lusitanien. 
Le berceau du Cheval Lusitanien, comme son nom l’indique,
 se trouve en Lusitanie,  
ancienne province romaine occupant à l'époque la quasi-totalité du Portugal que l'on connait aujourd'hui, 
principalement dans les régions bordant le Tage (Ribatejo et Alentejo)


Le cheval Lusitanien est l’un des descendants, au même titre que le Pur Race Espagnol, du Cheval Ibérique considéré comme étant la plus ancienne race de cheval de selle. 
Les avis des scientifiques et des historiens divergent encore quant à la provenance originelle du cheval Ibérique né il y a probablement plusieurs millions d’années.

Les siècles défilent et le Cheval Ibérique traverse les époques en laissant son empreinte dans l’histoire, tantôt Cheval de guerre, Cheval de conquistador, Cheval de roi, Cheval de Haute-Ecole, Cheval de Combat, ou de Cheval de Tauromachie…

Mais le XIX siècle signe le déclin du Cheval Ibérique qui connaitra alors divers croisements suivant les besoins locaux avec notamment le Pur-Sang Anglais, Pur-Sang Arabe et parfois même des poneys locaux.


Le XX siècle sera synonyme de renaissance pour le cheval Ibérique, grâce au brillant travail zootechnique de sélection et d’étude génétique de Ruy Andrade et Manuel Veiga.

Ce n’est qu’en 1967 que se fera l’ouverture du stud-book officiel du Cheval Lusitanien, sous l’appellation de Cheval de Pur-Sang Lusitanien, rappelant ainsi la pureté d’un cheptel aux origines très anciennes.

En France, le Cheval Lusitanien sera reconnu en 1987 auprès des Haras Nationaux.
On trouve aujourd’hui chez le Cheval Lusitanien 4 courants de sangs principaux : Andrade, Veiga, Alter Rea et Fonte Boa.
Description du Lusitanien
Dès le premier regard le physique du Lusitanien laisse une impression de noblesse, d’harmonie et de puissance.
Il possède des lignes tout en rondeur avec une silhouette élancée.
C’est un cheval médioligne: son corps s’inscrit dans un carré.
Son dos est court et fort, son rein est large, sa croupe arrondie et puissante avec une queue attachée bas. 
Son encolure vigoureuse est attachée haute sur un garrot prononcé. 
Ses épaules sont bien inclinées et musclées, le poitrail est ample et le passage de sangle profond.
Sa tête très expressive, avec ses oreilles courtes et mobiles, 
ses naseaux en amende, son chanfrein busqué lui confère un profil convexe typique de la race.
 
En plus de ses qualités physiques, le tempérament volontaire, courageux et téméraire, ainsi que l’agilité et l’intelligence du Lusitanien font de lui un cheval qualiteux et plurivalent.
Avec son passé de cheval de guerre, le Lusitanien triomphe dans les arènes. 
Cependant, de par ses qualités physiques fonctionnelles et sa polyvalence, 
il excelle également sur les rectangles de dressage, domine en Equitation de Travail, brille en spectacle, se surpasse en CSO et en complet et se distingue en attelage, en horse-ball et en TREC.
L'étalon Lusitanien Rubi AR,  et son cavalier Gonçalo Carvalho ont participé au JO de Londres en 2012.
Le Lusitanien Orphée avec sa cavalière Catherine Henriquet ont  participé
 au JO de Barcelone en 1992.
Templado, étalon Lusitanien avec son dresseur Frederic Pignon.
Le lusitanien Oxidado et son cavalier Perdro Torres, multi-champions du monde d'Equitation de Travail.
Le Lusitanien Novilheiro sous la selle de John Whitaker a été le cheval le plus primé d'Angleterre en 1983 en CSO.
Attelage de 4 Lusitaniens menés par Félix-Marie Brasseur, 4èm aux Jeux Equestres Mondiaux en 1994.
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